Deux mois avant sa chute, Mariano Rajoy affirmait que « l’Espagne aurait un rôle important dans l’issue de la crise au Venezuela » après une réunion avec Julio Borges y Antonio Ledezma. L’anti-chavisme vient donc de perdre l’un de ses alliés les plus importants dans la gestion du blocus et de l’asphyxie du Venezuela.Il n’est pas sans importance politiquement, étant donné que l’anti-chavisme le plus enragé, grâce à Mariano Rajoy et au Parti Populaire (PP), a réussi à installer à Madrid l’un des axes internationaux les plus efficaces pour attaquer le Venezuela. De là, Lilian Tintori a fait campagne en faveur de Leopoldo López, Julio Borges en faveur du blocus économique et Antonio Ledezma en faveur de l’intervention humanitaire après que l’asile politique lui ait été accordé.De cette façon, l’anti-chavisme a tissé un écheveau de relations basées principalement sur un président et un parti qui n’avaient plus ni influence ni pouvoir sur les décisions de l’Espagne, qui, ces derniers mois, avaient fait pression au sein de l’Union Européenne (UE) pour que des sanctions plus importantes soient appliquées au Venezuela sur la base de la non reconnaissance des récentes élections présidentielles gagnées par le président Nicolás Maduro.
Source : Venezuela : Implications et conséquences de la chute de Rajoy – CCN – Caraib Creole News
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