L’opposition radicale perd du poids au Venezuela. Ils n’étaient plus que 3000 hier pour réclamer la libération de l’opposant Leopoldo Lopez incarcéré depuis la mi-février pour « incitation à la violence ».
Le dirigeant de Volontad Popular réclame depuis fin janvier le départ immédiat du gouvernement. Mais pour le jeune Carlos Dominguez, étudiant en communication à Caracas, il faut continuer le combat : « Normalement, nous sommes plus nombreux, mais nous avons toujours l’envie de lutter, de nous battre pour tous les droits que nous méritons et qu’ils nous enlèvent. »
Pour Ernesto Palacios, qui milite pour Volontad Popular, le parti de Leopoldo Lopez, la situation perdurera tant que le gouvernement réprimera les manifestants. « Comment peut-on s’asseoir avec eux alors qu’ils nous maltraitent et nous tuent seulement parce qu’on pense différemment ? explique t-il à RFI. Quand ils calmeront leur discours et reconnaîtront leurs erreurs, alors nous pourrons dialoguer. »
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