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Les élections contestées qui ont porté Nicolas Maduro au pouvoir avec 50,66% contre 49,07% des voix pour Henrique Capriles ont constitué la première étape de la difficile tâche de transition et de préservation de l’héritage chaviste. Elles ont également traduit une division plus importante au sein de la société vénézuélienne avec une remontée de l’opposition de 800 000 voix par rapport aux élections d’octobre 2012.

S’il conserve partiellement le capital électoral de H. Chavez, N. Maduro va devoir au cours de l’année 2014 asseoir son pouvoir et sa légitimité. Il a en ce sens appliqué la « mano dura » qu’il avait promis lors de sa campagne : les partis d’opposition ont reporté de nombreuses agressions de groupes armés ainsi que des arrestations. Il avait de même demandé expressément aux médias après les élections présidentielles de se positionner pour ou contre lui, confortant le clivage pro et anti-Chavez qui divise le pays.

Les élections municipales de décembre 2013 aux allures de plébiscite ont partiellement conforté son pouvoir. L’opposition contrôle néanmoins les grandes villes comme Caracas ou Maracaibo, contraignant le Président Maduro à organiser un dialogue inédit avec des élus de l’opposition.Les Yeux du Monde, le site d’actualité et de géopolitique

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