Pannes répétées d’électricité, pénuries alimentaires et inflation galopante font souffrir les Vénézuéliens qui pourraient, en cas de révolte, donner des sueurs froides au marché du pétrole, selon une note publiée récemment par Pierre Fournier analyste géopolitique à la Banque Nationale.
Dans un premier lieu, la production pétrolière vénézuélienne, effectuée par la compagnie nationale PDVSA, ralentit alors que ses dettes et ses recettes diminuent. De plus, plusieurs investisseurs étrangers ont aussi annulé des projets d’exploration et de production au cours des deux derniers mois en raison de « politiques gouvernementales intruvises et d’autres obstacles politiques à l’investissement ».
«Même les investissements des sociétés chinoises bénéficiant du soutien de l’État, et donc moins fermées au risque, sont anémiques. La valeur des contrats à long terme signés pendant la visite de M. Maduro à Pékin à la fin de septembre ne s’est élevée qu’à 5 G$, une fraction de ce qui était attendu », écrit Pierre Fournier.
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