Voler des cheveux, dans la rue, pour les revendre un peu plus tard dans les salons de coiffure, friands d’extensions naturelles, c’est le phénomène qui tend à croître au Venezuela. La demande explose et les agressions se multiplient à Maracaibo, comme le relate les journaux locaux.
Tendance chez les stars (Pink s’y est mise, Miley Cyrus y a longtemps été accro) comme dans les salons de coiffure lambda, l’extension, de surcroît en cheveux naturels, est une denrée recherchée. Et comme tout ce qui est précieux, et un tant soit peu cher, elle attire les coinvoitises. Au Venezuela, certains sont même prêts à aller se servir directement sur la tête des passantes pour se faire un peu d’argent.
C’est ce que relate le site venezuelien Informe 21, repris par le Huffington Post. Dans la ville de Maracaibo, un groupe, appelé les « piranhas » par la presse locale, multiplie les vols de cheveux, raides de préférence. Des agressions armées, lors desquelles des passantes sont contraintes de nouer leur cheveux en queue de cheval, avant de voir cette dernière se faire trancher à coup de ciseaux. Les cheveux sont ensuite revendus, en tant qu’extensions capillaires.
Un trafic, né de la misère et de la criminalité, est attisé par la demande des salons capillaires, toujours plus forte. Interrogé par un journaliste, Jhonatan Morales, coiffeur de profession, explique que l’utilisation des extensions a en effet augmenté de 30%, mais il se défend d’en acheter à ces vendeurs de rue, « car ne nous ne savons pas d’où viennent ces cheveux ».
See on www.puretrend.com
En savoir plus sur veneSCOPE
Abonnez-vous pour recevoir les derniers articles par e-mail.
