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C’est tout un symbole : le 1 août 2013, le maire bolivarien Jorge Rodriguez (photo), fervent militant de la réhabilitation de l’espace public contre sa privatisation commerciale et de la rénovation intégrale des quartiers populaires contre leur élimination a annoncé que le centre commercial Sambil du quartier de La Candelaria serait converti en un vaste projet culturel.

Les services de Rodriguez étudient avec les mouvements sociaux la transformation intégrale de ce dinosaure capitaliste, symbole de la corruption d’une mairie antérieure qui avait signé illégalement un permis de construire contre la volonté des habitants.

La force des choses fait de la révolution bolivarienne une révolution urbaine. Historiquement, depuis le boom pétrolier, c’est dans les grandes villes du Venezuela que vit la grande majorité de la population. Dans ce passage brutal de la société rurale à une société de consommation aux rêves modelés par la télévision commerciale, réside une des principales difficultés de la transition actuelle au socialisme. Le simple fait que les centres commerciaux ou les MacDonald – degrés zéro de la culture de masse états-unienne – soient devenus des référents culturels ou des lieux de loisir familial en dit long sur la difficulté de changer la vie.

A Caracas en août 2013 la révolution a récupéré et réhabilité un million cent mille mètres carrés pour les citoyen(ne)s. C’est pour éclairer cette politique à contre-courant de celle que subissent la plupart des grandes villes dans le reste du monde, que nous publions le point de vue d’un architecte vénézuélien de la nouvelle génération, Juan Vicente Patin, interrogé par Reinaldo Gonzalez D. pour le quotidien gratuit Ciudad Caracas du 28 juillet 2013.

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