On peut évoquer plusieurs causes dont Hugo Chavez cher à Jean-Luc Mélenchon et au Front de Gauche porte une large responsabilité.
Tout d’abord il faut dire que le phénomène est malheureusement assez classique dans les pays qui bénéficient d’une ressource naturelles facile et peu couteuse à exploiter appelé le syndrome de la maladie hollandaise. En résumé et même s’il peut prendre plusieurs formes, il se caractérise par une hausse des produits ou des services non exportables et une désindustrialisation du pays.
De ce point de vue, le Venezuela est en plein dedans. L’inflation déjà élevée est en phase d’accélération et, selon les projections les plus optimistes, elle pourrait atteindre 33%. Quand à la désindustrialisation elle est réelle et le Venezuela importe l’essentiel de ce qu’il consomme même l’essence ! En effet, comme le Venezuela n’a pas développé ses installations de raffinage il se retrouve obligé d’exporter son pétrole pour le faire raffiner à l’extérieur et notamment, comble de l’ironie, vers les Etats-Unis.
Mais les causes de cette calamiteuse situation sont surtout idéologiques et révélatrices des limites d’une politique socialiste pure et dure telle qu’elle a été pratiquée par Chavez avec ses deux volets nationalisations et redistribution massive. Les nationalisations ont eu pour effet de désorganiser complètement les entreprises concernées et en premier chef la compagnie pétrolière nationale, la PDVSA, avec pertes des compétences, sous-investissement chronique, sureffectifs et gestion calamiteuse. Résultat, les infrastructures pétrolières sont en très mauvais état et la production de brut n’a cessé de baisser depuis 2000.
Le titre vaut son pesant d’or (noir) !
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