INTERVIEW • Sans le charisme d’Hugo Chávez, Nicolás Maduro a plus que jamais une obligation de résultats, estime Maurice Lemoine. La paix en Colombie aiderait grandement.
Alors que l’ensemble des commentateurs s’étonnaient en avril dernier du résultat modeste de Nicolás Maduro, Maurice Lemoine soulignait, lui, le succès remporté par le candidat bolivarien. «Que Maduro n’est pas Chávez tout le monde le savait», bougonne-t-il, insistant sur la difficulté de succéder à un tel personnage.
Pour Maurice Lemoine, nager à contre-courant est une seconde nature. Car s’il voue une admiration évidente au «visionnaire» Hugo Chávez, l’ancien rédacteur en chef du Monde diplomatique est loin de l’image du «journaliste chaviste» qu’on a voulu lui coller. A la fin abrupte du règne du leader bolivarien, il n’hésite pas à en pointer les échecs, sans perdre de vue les écueils qu’il dû affronter.
Depuis trois décennies, Maurice Lemoine a aiguisé un regard sans nul pareil sur les mouvements d’émancipation qui ne cessent d’agiter l’Amérique latine. Pour Le Courrier, il souligne le moment crucial vécu par le Venezuela et par son voisin colombien, aux destins plus imbriqués que jamais.
Interview de Maurice Lemoine, ex-rédacteur en chef du Monde diplomatique
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