Adieu Chavez, vive la crise!

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Nicolas Madura est déjà dans l’impasse des réformes. Hésitations entre réformes et continuité. Le très contesté président Nicolas Maduro n’aura même pas eu droit au temps de grâce que ses équations dans la gestion du Venezuela sont déjà compromises.

L’héritage Chavez est lourd à gérer. D’abord une situation sociale délicate menant vers une paupérisation de plus en plus prononcée suite à l’incapacité de l’Etat à tempérer les inégalités. Sur le plan politique, Nicolas Maduro ne bénéficie que de l’aura de son Maître, il n’a cependant quasiment que peu de légitimité. Alors que la situation économique est des plus bloquée. Des déficits structurels (15% par rapport au PIB) contrastant avec des réserves record de pétrole.

Pourtant le rapport gouvernemental au Venezuela a bien précisé l’hécatombe économique à laquelle a mené la politique de Chavez. D’autres paradoxes frappent la structure même de l’économie vénézuélienne dans le sens où le prix du pétrole est passé de 15$ le baril à 100 aujourd’hui sans incidence aucune sur le développement microéconomique. La classe politique est montrée du doigt et le pays s’engouffre dans un confortable 33% d’inflation. Le socialisme du 21ème siècle inventé par Chavez est soit à abroger soit à réformer en profondeur. Il y va de la vie politique de son dauphin Nicolas Maduro.

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