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L’ICIA est un sigle qui pourrait synthétiser l’offensive actuelle des secteurs les plus conservateurs de la société sudaméricaine. Il condenserait les étendards supposés « d’une lutte » des classes privilégiées, historiquement privilégiées, contre les avancées progressistes et démocratisantes promues surtout par les gouvernements d’Hugo Chávez, de Cristina Kirchner, d’Evo Morales et de Rafael Correa.

 

Les petits étendards de l’ICIA (« Inflation », « Corruption », « Insécurité » et « Autoritarisme ») forment le quadrilatère réactionnaire, oligarchique et droitier qui oriente les discours et les actions d’une partie de l’opposition de la région. On doit attirer l’attention sur le fait que le degré de « sensibilité » de ces quatre variables a une relation forte avec deux agents principaux :

 

1) les grands conglomérats industriels, financiers et commerciaux, contrôlés justement par les classes privilégiées et le capital étranger ; et2) les médias hégémoniques, qui sont aussi sous l’intervention des élites locales et des multinationales.

La planification gouvernementale est traitée comme un « intervenant exagéré », un retour au « populisme irresponsable » ou, même, une « dictature castro-chaviste-communiste ». Sont déprimantes l’ignorance, la méconnaissance, et la culture de la haine présentes dans ces marches et cacerolazos des secteurs de l’opposition. Tout fait penser aux momies chiliennes qui ont célébré l’arrivée d’Augusto Pinochet. Ils utilisent des concepts de façon primaire, en composant des salades incompréhensibles avec des termes déterrés de la Guerre Froide contre la « menace rouge » et les « guérilleros marxistes ». Le refrain est le quatuor ICIA.

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