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Henrique Capriles, leader de l’opposition, conteste l’élection présidentielle devant la justice et pourrait venir chercher des soutiens en Europe, alors que la très courte victoire de Nicolas Maduro fragilise ce dernier.

 

Henrique Capriles teste son influence toute neuve. Il n’a guère d’espoir d’obtenir gain de cause auprès de la Cour suprême qu’il n’estime pas indépendante. Son objectif affiché est d’épuiser tous les recours possibles dans le pays avant d’en appeler à la communauté internationale.

 

«Nous porterons l’affaire devant le monde», a-t-il répété. Il a envoyé ces jours derniers plusieurs de ses partisans en Europe, dont Edmundo Gonzalez, ex-ambassadeur vénézuélien en Argentine et en Algérie et désormais en charge des relations internationales de la MUD (coalition qui fédère l’opposition, de la droite à la gauche non chaviste).

 

Le 23 avril, cette petite délégation a rencontré à Paris Jean Patrick Gille, député PS d’Indre-et-Loire et le président de l’UMP Jean-François Copé. Objectif: préparer le terrain pour Henrique Capriles qui devrait, selon son entourage, se rendre lui-même ce mois-ci en Europe pour y chercher des soutiens.

 

Jusqu’à présent, l’Union européenne s’est prudemment contentée de«prendre note» du résultat de l’élection. La Haute représentante Catherine Ashton a jugé «important que les recours soient dûment examinés par les autorités compétentes du Venezuela». L’Espagne a tergiversé plusieurs jours avant de reconnaître mollement la victoire de Nicolas Maduro. Le gouvernement français a, lui aussi, reconnu sa victoire et envoyé à Caracas sa ministre déléguée chargée des Français de l’étranger, Hélène Conway-Mouret, assister à son investiture. Au contraire, Washington (jadis comparé à Satan par Hugo Chavez) exige toujours le recomptage des votes.

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