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Bien que la campagne soit moins longue qu’en 2012, Henrique Capriles utilise la même stratégie que l’an dernier : une campagne au pas de charge – il se rend dans deux Etats par jour – et un mélange de meetings, d’interviews aux médias et de réunions avec les politiques de la région visitée.

 

En revanche, son argumentaire a changé. Henri Capriles essaie de faire passer « Nicolas », comme il l’appelle, pour une marionnette des communistes cubains qui tente d’imiter Chavez.

 

Maduro, qui se considère lui-même comme un « apôtre » de Chavez et cite le nom de son mentor à la moindre occasion, a tenté de retourner l’argument contre son adversaire.

 

« Chaque fois qu’il prononce dix mots, il me nomme neuf fois. Il est obsédé », a lancé Maduro en campagne dans l’Etat de Zulia.

 

Au-delà des mots, Henrique Capriles essaie de présenter une vision de gouverner radicalement différente du socialisme à la Chavez que son adversaire souhaite continuer.

 

Capriles se présente comme centriste, grand admirateur du modèle brésilien qui mêle libéralisme économique et politique sociale forte. Il est contre les nationalisations mais veut garder les projets de lutte contre la pauvreté de Hugo Chavez.

 

« Le grand défi de Capriles sera de surmonter l’apathie et le sentiment que rien ne peut changer le résultat », résume le sondeur Luis Vicente de Leon.

 

Et de fait, Chavez est partout. Sur un mur à Maturin, près de l’endroit où s’exprimait Capriles, quelqu’un a écrit à la peinture fraîche : « Vive Chavez ! La révolution continue ! »

 

Un conseiller de Capriles souligne le caractère « surréaliste » de ce scrutin du 14 avril : « Comment battre un fantôme ? », s’interroge-t-il.

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