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Les habitants du quartier 23 de Enero, dans l’ouest déshérité de Caracas, où se trouve l’ancienne caserne qui accueillera la dépouille embaumée du président Hugo Chavez, clament à l’unisson leur «fierté» de bientôt vivre au côté de leur «Comandante».

 

«Je suis fière (…) C’est un très grand honneur pour notre quartier», témoigne Iraima Diaz, 39 ans, qui vit «dans la petite maison verte, là», précise-t-elle en montrant une modeste construction face à la caserne transformé en musée d’où Hugo Chavez avait lancé le 4 février 1992 le coup d’Etat avorté l’ayant porté sur le devant de la scène politique vénézuélienne.

 

Erigé au sommet d’une colline sur les flancs de laquelle pullulent d’humbles logements en briques multicolores, le bâtiment rose et ocre aux tours crénelées est surmonté d’un gigantesque «4F», rappelant la date de la tentative de coup d’Etat du lieutenant-colonel parachutiste Hugo Chavez contre le président Carlos Andres Perez.

 

A cette époque, l’ancienne caserne était déjà un Musée de l’histoire militaire «mais Chavez l’avait choisie pour établir le quartier général de son coup d’Etat en raison de sa proximité avec le palais présidentiel de Miraflores», explique l’historien Agustin Blanco Muñoz.

 

Après l’arrivée au pouvoir du «Comandante» par les urnes en 1998, le quartier est devenu un symbole du chavisme et bénéficie aujourd’hui de toutes les réalisations sociales du gouvernement: un centre de santé, un magasin d’Etat pour l’alimentation, un musée… Sur les murs alentours, des affiches du président défunt, des fresques représentant Ernesto «Che» Guevara ou Simon Bolivar.

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