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« J’ai le coeur détruit, c’est comme si j’avais perdu un père ou un fils », confie Ariani Rodríguez, devant la porte de l’hôpital militaire de Caracas où des centaines de militants pleurent la mort du président Hugo Chavez, décédé dans l’après-midi.

 

« Le commandant n’est plus physiquement avec nous, mais il nous reste sa pensée, son leadership », déclare émue à l’AFP cette enseignante portant une pancarte proclamant « Je suis Chavez », et un tee-shirt représentant les yeux du défunt dirigeant « anti-impérialiste ».

 

Comme elle, des centaines de partisans du leader bolivarien souvent vêtus de rouge -la couleur du parti au pouvoir- ont afflué spontanément, visiblement incrédules, aux portes de l’hôpital militaire où Hugo Chavez est décédé mardi après-midi, arborant des photos de leurs héros et des messages d’amour éternel.

 

C’est ici même que quelques heures plus tôt, dans l’après-midi, le vice-président Nicolas Maduro avait annoncé, en réprimant des larmes, le décès de Chavez, à l’âge de 58 ans, des suites d’un cancer diagnostiqué mi-2011.

« Nous sommes tous Chavez! Chavez vit toujours, la lutte continue! « Chavez au Panthéon », chantent les partisans du défunt président, réclamant qu’il soit enterré au Panthéon National, où reposent les héros historiques du Venezuela.

 

Certains portent des casquettes du Parti socialiste uni du Venezuela (PSUV) au pouvoir, des pancartes à la gloire du dirigeant populiste de gauche: « Chavez, notre libérateur du XXIe siècle »; « Peuple, Chavez, la Révolution continue! »

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