Le remède sera-t-il pire que le mal? C’est « l’échec économique » reprennent en chœur les chiens de garde médiatiques, et ce malgré les bons chiffres globaux reconnus par tous les organismes internationaux. Mais il faut à tout prix décrédibiliser le processus bolivarien de transformation sociale.
Les choses sont à la fois plus simples et plus compliquées. Le gouvernement vénézuélien vient de dévaluer la monnaie, le « bolivar », en portant son taux de change à 6,30 bolivars pour un dollar, au lieu de 4,30 précédemment (plus 31,7%). C’est la cinquième dévaluation en dix ans, et sans doute pas la dernière, pour tenter d’assainir ponctuellement une situation monétaire très fluctuante et vulnérable. Le capital financier national et international multiplie ses « attaques spéculatives » contre la monnaie et l’économie d’un pays encore majoritairement capitaliste.
La dévaluation pose donc le problème des changements économiques structurels devenus incontournables, nécessaires, urgents. Le « Plan Patria » 2013-2019 programme des « réformes socialistes », une meilleure utilisation des devises pour bâtir une économie nationale, développer l’agriculture, accélérer la réforme agraire, la socialisation, réduire les importations, et accélérer ainsi le rythme d’une révolution qui doit entrer dans une nouvelle étape d’approfondissement.
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