“Après Chávez,” titre en une leNew Statesman. Bien que le président vénézuélien, actuellement souffrant d’un cancer, soit toujours vivant, l’hebdomadaire de la gauche britannique se penche sur la question de son héritage. “Pour certains”, écrit le journal, “il aurait été le dernier espoir socialiste dans une époque de capitalisme global ; pour les autres c’est un démagogue et un autocrate”.
Le New Statesman admet que Chávez a toujours gagné le pouvoir par la voie des urnes. “Cependant, à l’aide de ses ingérences judiciaires, il aurait à chaque fois agi pour éliminer ceux qui constituaient une menace à son régime”. C’était le cas de Leopoldo López, précise l’hebdomadaire, interdit de se présenter dans les élections présidentielles de 2008 en raison de “fausses accusations de corruption”.
Son bilan social et économique est tout aussi mitigé, constate le New Statesman. “Sous sa direction, le Venezuela s’est doté d’une répartition de revenus la plus équitable d’Amérique latine. Pourtant, l’économie du pays est devenue presque entièrement dépendante du pétrole, tandis que le secteur privé de l’industrie a été étranglé par un programme de nationalisation dogmatique.”
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