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Le président malade continue d’être la figure tutélaire du gouvernement. Des décisions se font attendre et l’économie est affectée. Même l’opposition doit changer de stratégie.

«Le peu qui est fait – fournir des aides, inaugurer des œuvres – l’est par Nicolás Maduro lui-même», assure Rafael Uzcátegui, sociologue et auteur de Venezuela: révolution ou spectacle? (Spartacus, 2011 ). «Il y a une nécessité à le mettre en avant», poursuit-il. L’organisation d’élections anticipées, si Hugo Chávez devait être dans l’incapacité de diriger le pays, plane. Il s’agit pour Nicolás Maduro de se positionner en héritier d’un président populaire.

Hugo Chávez, même absent, demeure donc omniprésent. Les discours de Nicolás Maduro y font continuellement référence et, selon ce dernier, c’est bel et bien Hugo Chávez lui-même qui a désigné mardi Elias Jaua comme ministre des Relations extérieures (Affaires étrangères).

Cette organisation de la passation du pouvoir semble être la priorité du gouvernement, qui a du mal à se passer de la figure tutélaire du meneur de la révolution bolivarienne.

Adriana Vasquez, qui travaille dans l’administration vénézuélienne, dit être en «stand by»: «Rien n’a été signé, ni aucune décision prise. Nous travaillons avec le budget qui nous reste et qui nous a été attribué l’année dernière», explique-t-elle. Pour Rafael Uzcátegui, c’est l’une des conséquences du système personnalisé institué par Hugo Chávez. Il a «créé une culture gouvernementale où toutes les décisions importantes étaient de sa propre initiative».

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