C’est en prétextant l’existence de cartels de la drogue que, le 15 octobre 2025, Donald Trump a redonné officiellement feu vert à la CIA pour renverser le gouvernement de gauche du Venezuela. Certains élus démocrates ont tenté en vain de freiner les exécutions extra-judiciaires ordonnées par le mandataire états-unien dans les eaux internationales contre de soi-disant « trafiquants de drogue ».

Le président colombien Petro a demandé l’ouverture d’une enquête pénale contre Trump pour ces assassinats et a exigé que « les forces militaires étrangères qui menacent non seulement le Venezuela, mais aussi l’ensemble des Caraïbes, y compris la Colombie, se retirent ». Comme les rapporteurs de l’ONU, Petro a rappelé une vérité simple, connue de tous: ces cartels n’opèrent pas au Venezuela mais dans la zone du Pacifique, entre Equateur, Colombie, Mexique et USA.

C’est d’ailleurs parce que ces cartels n’ont jamais réussi à contrôler le Venezuela que le paramilitarisme colombien a toujours cherché à déstabiliser la révolution bolivarienne. En finançant les coups d’État co-organisés par la nouvelle « prix Nobel de la paix » – l’oligarque d’extrême droite, pro-Netanyahu, Maria Corina Machado. Ou en appuyant les violences d’extrême droite relookées par les médias en « révoltes populaires contre Maduro ».

C’est le moment de comprendre avec Carmen Navas la nouvelle doctrine que Donald Trump a mise en place face à la doctrine de défense bolivarienne.

Source : Guerre contre le Venezuela : comprendre la nouvelle doctrine Trump, par Carmen Navas |


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