Les membres du Mouvement des travailleurs ruraux sans terre (MST) du Brésil travaillent depuis plusieurs mois aux côtés des paysan(ne)s et communard(e)s vénézuélien(ne)s sur un projet visant à développer la production alimentaire dans le pays.
Le projet Pátria Grande do Sul (la Grande Patrie du Sud) à Vergareña, Bolívar, a été annoncé par le président vénézuélien Nicolás Maduro en septembre 2024 et vise à mettre en culture 180.000 hectares pour la production alimentaire.
Outre la fourniture d’aliments sains et la garantie de l’accès de la population à des produits de qualité, l’un des objectifs du gouvernement est de parvenir à la souveraineté alimentaire dans le pays. Selon le gouvernement vénézuélien, le pays importait auparavant 85 % des denrées alimentaires consommées localement. Lorsque le gouvernement états-unien a imposé un régime de sanctions au secteur pétrolier vénézuélien et l’a exclu des marchés financiers en 2017-2019 (la plupart de ces sanctions sont toujours en vigueur aujourd’hui), les importations alimentaires ont considérablement diminué.
Sans production alimentaire locale pour remplacer l’approvisionnement, le pays a été confronté à de graves pénuries alimentaires. La crise économique dévastatrice n’a pas seulement mis en évidence le coût humanitaire de la politique états-unienne contre la révolution bolivarienne, mais a également servi de signal d’alarme pour réorienter l’économie vénézuélienne afin qu’elle utilise non seulement ses richesses pétrolières, mais aussi ses vastes terres arables pour renforcer son autosuffisance à une époque où les attaques états-unienne s’intensifient.
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