« A Maracaibo, on est prêt pour l’apocalypse », dit une blague souvent répétée par ses habitants. Jadis florissante, la capitale pétrolière vénézuélienne, ébranlée par la crise, s’est habituée à vivre avec les coupures d’eau et de courant, comme avec les pénuries d’essence.
Résidences, écoles, commerces, églises ou centres de santé creusent désormais pour construire des puits et pallier le manque d’eau.Prix: entre 1.000 et 6.000 dollars. Une somme énorme dans ce pays où le revenu minimum avoisine les 200 dollars par mois.
Manuel Palmar sourit chaque fois qu’il ouvre le robinet et voit un puissant jet d’eau en sortir. « C’est une bénédiction! », affirme à l’AFP ce comptable de 34 ans qui s’est réuni avec ses voisins pour construire un puits il y a quatre ans.
La pénurie d’eau existe depuis des décennies dans tout le pays et Maracaibo, berceau de l’exploitation pétrolière, ne fait pas exception malgré sa richesse passée.
Source : A Maracaibo, la capitale pétrolière du Venezuela, on fore pour l’eau – GoodPlanet mag’
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