
Un sablier, un hibou, le nom d’un proche… Les autorités américaines ont identifié comme membre du gang multinational vénézuélien Tren d’Aragua 238 migrants vénézuéliens en raison de leurs tatouages, assurent leurs proches ou avocats qui crient leur innocence et estiment injuste leur expulsion dimanche vers une prison de haute sécurité au Salvador.
« Les agents de l’ICE (immigration) lui ont dit qu’il appartenait à un gang criminel parce qu’il avait beaucoup de tatouages. Il est tatoueur, c’est sa profession », assure Yuliana Chacin, soeur de Jhon Chacin, 35 ans, qui fait partie des 238 incarcérés au Salvador. Elle réside au Texas et attend des papiers officiels.
Son frère a été arrêté à la frontière a San Ysidro (Californie) en octobre 2024 et porte sur la peau « une fleur, une montre, un hibou, des crânes, le nom de mon père, de ma mère, de ses enfants », explique Mme Chacin, réfutant catégoriquement qu’il appartient au Tren de Aragua.
Sans nouvelles depuis quelques jours, ses proches l’ont reconnu sur les images des détenus, têtes rasées, enchaînés et surveillés par des agents masqués dans la prison de haute sécurité salvadorienne du Cecot, aménagée par le président Nayib Bukele dans sa lutte contre les gangs de son pays, miné par les violences.
Source : Venezuela: le tatouage, moyen contesté des autorités américaines pour identifier les membres de gang
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