Carmelinda Rouslan est née à Caroca, au nord-est du Venezuela. Elle vit en Syrie, le pays de ses parents, depuis qu’elle a 14 ans. Dans un mélange d’espagnol et d’arabe, elle explique que de nombreux clients ont les mêmes origines, puisque Soueïda, à une centaine de kilomètres au sud de Damas, est le fief de la plus grosse communauté syrienne vénézuélienne. « On me demande : « Mais Carmelinda, tu as des produits du Venezuela? » Je fabrique des objets pour ma communauté. Nous sommes nés au Venezuela. Nous sommes rentrés en Syrie, mais la terre vénézuélienne est à jamais dans nos cœurs. »
Les habitants de Soueïda ont tous un cousin ou une tante en Amérique latine. Un historien local nous explique qu’une première vague de Syriens a émigré dans les années 50 au Venezuela pour travailler dans les champs et dans les mines d’or. Puis, après le coup d’État en 1970 de Hafez el-Assad, père de Bachar, d’autres sont partis pour trouver un emploi dans les exploitations pétrolières. Certains enfants de ces générations sont rentrés en Syrie.NewsletterRecevez toute l’actualité internationale directement dans votre boite mailJe m’abonneSawsan Almaaz en fait partie. Elle a ouvert dans le centre-ville un restaurant, où se retrouvent tous les mois les membres du groupe d’amitié Syrie-Venezuela.
Source : Syrie: les espoirs de Soueïda, la «Petite Venezuela», après la chute de Bachar el-Assad
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