Peu de doutes subsistent sur le fait que c’est Edmundo González qui a bel et bien remporté le scrutin, au vu de la validation des procès-verbaux révélés par l’opposition libérale par la Fondation Carter, qui observe les scrutins depuis deux décennies au Venezuela et de l’absence de résultats détaillés publiés par le camp Maduro.
Peu de doutes subsistent cependant sur le fait que le chef de l’État sortant va se maintenir au pouvoir grâce à la loyauté de toutes les institutions de l’Etat vénézuélien envers Nicolás Maduro — judiciaire, constitutionnelle et surtout militaire.
Au-delà de la manipulation des résultats du scrutin, c’est l’ensemble du processus électoral qui consacre une « fuite en avant autoritaire » de Nicolás Maduro : de l’inéligibilité prononcée arbitrairement à l’encontre de plusieurs candidats majeurs (dont María Corina Machado, victorieuse de la primaire de l’opposition libérale d’octobre 2023) à l’exclusion de fait du corps électoral de 99 % des près de 5 millions de Vénézuéliens résidant à l’étranger en âge de voter, en passant par des arrestations ciblées
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