« Aujourd’hui, nous nous proclamons gouvernement de transition communale vers le socialisme, avec nos premières 5.336 salles d’autogouvernement, nos premiers 5.336 gouvernements territoriaux composés de voisins, de familles, de communautés, de forces sociales concrètes qui débattent, participent, agissent, construisent et font de leurs territoires des leviers visibles d’une nouvelle société. »

L’annonce faite le 8 décembre par le président Maduro marque une accélération radicale du «Commune ou rien !», le discours de 2012 dans lequel Hugo Chávez expliquait que sans un véritable transfert de pouvoir aux structures communales, la révolution resterait prisonnière de la forme étatique bourgeoise. Maduro présente le système communal comme la concrétisation radicale de cette vision, qui oppose une « véritable démocratie » nourrie de multiples formes de participation populaire directe, à la « fausse démocratie » du modèle libéral purement représentatif et sous contrôle du pouvoir économico-médiatique.

La logique est structurelle : à mesure que les sanctions occidentales affectent les fonctions étatiques centralisées, les communes deviennent des circuits alternatifs pour le crédit (banques communales), la production (entreprises locales) et la distribution. Les banques communales, dont le nombre devrait passer de 1.758 à 4 000 d’ici avril 2026, deviennent des pôles localisés de production, de crédit et de distribution, en dehors du système financier mondial dominé par le dollar. Le président bolivarien a tracé sept orientations stratégiques qui ouvrent la voie à un modèle de participation directe.

Source : La réponse de la révolution bolivarienne à Trump : créer l’État communal |


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