Au moment où les Etats-Unis ont fortement restreint les possibilités d’entrée sur leur territoire de citoyens vénézuéliens, un autre pays décide de ne plus les accueillir : la Première ministre de Trinité-et-Tobago a menacé, jeudi 5 juin, d’employer la «force létale» contre tout bateau vénézuélien qui mettrait le cap sur l’archipel des Caraïbes. Elle a en outre «conseillé» aux migrants de la République bolivarienne déjà présents, évalués à 70 000, de quitter le pays.
«Nous devons prendre toutes les menaces contre toute incursion sur notre territoire au sérieux», a déclaré Kamla Persad-Bissessar, en réponse à une déclaration du gouvernement vénézuélien qui avait annoncé, mercredi, l’arrestation d’un «mercenaire» trinidadien soupçonné de préparer des actions terroristes. La Première ministre a réfuté cette accusation «sans preuves». Vendredi, Caracas en a rajouté en critiquant «l’attitude virulente et grandiloquente de la Première ministre [qui] suscite de sérieux soupçons de complicité dans l’incursion» de «criminels trinidadiens».
Source : Des Etats-Unis à Trinité-et-Tobago, les Vénézuéliens toujours indésirables – Libération
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