Eduardo Torres, avocat et membre de l’équipe juridique de l’organisation Provea, a été aperçu pour la dernière fois le vendredi 9 mai à 16h à Parque Central, à Caracas, après avoir participé à une réunion. À cette même heure, ses proches ont pu échanger avec lui : il indiquait alors qu’il rentrait à son domicile, situé à proximité de l’avenue Fuerzas Armadas. Il n’y est jamais arrivé.
Depuis, son épouse Emiselys Nuñez, accompagnée de plusieurs membres de Provea, mène des recherches dans plusieurs centres de détention de la capitale afin de localiser le militant. Ce dernier est régulièrement ciblé par des menaces et des actes de harcèlement de la part de représentant·es des forces de sécurité de l’État vénézuélien.
Face à l’absence d’informations officielles et au contexte de persécutions accrues visant les défenseur·es des droits humains au Vénézuela, la FIDH et Provea expriment leur vive inquiétude quant à une possible détention arbitraire, ou une disparition forcée d’Eduardo Torres. Cette situation s’inscrit dans une vague répressive post-électorale, marquée par l’intensification des intimidations à l’encontre des acteur·ices de la société civile, des militant·es et des leaders politiques.
Source : Vénézuela : la FIDH dénonce la possible disparition forcée d’Eduardo Torres
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