Pour mener à bien ces expulsions, Washington a invoqué une loi de 1798 autorisant l’expulsion sans procès des «ennemis étrangers», ce que Caracas qualifie d’«anachronique» et a été jugé également «hautement problématique» par un juge américain. Avant que l’administration Trump n’invoque l’«Alien and Sedition Acts», cette loi n’avait été utilisée que trois fois dans l’histoire des États-Unis, la dernière fois pour interner et expulser des immigrants japonais, allemands et italiens pendant la Seconde Guerre mondiale. Cette loi autorise le président à expulser tout étranger considéré comme un «danger» pour la «sécurité des États-Unis» et permet leur arrestation et leur emprisonnement en temps de guerre.

«Les nazis ont bénéficié d’un meilleur traitement en vertu de cette loi que ce qui se passe en ce moment», a lancé Patricia Millett, ce à quoi Drew Ensign a répondu : «Nous contestons cette analogie». Les membres des familles de nombreux migrants vénézuéliens expulsés nient les liens présumés avec des gangs. Ces vols d’expulsion en provenance des États-Unis avaient été suspendus il y a un mois, les deux gouvernements s’accusant mutuellement de boycotter un accord conclu en janvier.

Source : «Les nazis ont été mieux traités» : une juge américaine critique les expulsions des Vénézuéliens par Donald Trump


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