Au début de la dernière décennie, un ensemble de communautés situées le long de la rivière Cataniapo ont commencé à s’organiser pour protéger l’écosystème de la rivière et soutenir leur production agricole et artisanale. Quelques années plus tard, en réponse à l’appel de Chávez à construire des communes socialistes (autogouvernements populaires au Venezuela), 15 conseils communaux de la région se sont réunis pour former la Commune Río Cataniapo. Aujourd’hui, environ 1 500 personnes participent à la commune. Elles sont d’origines ethniques diverses, mais la majorité d’entre elles s’identifient comme indigènes et certaines pratiquent encore la propriété commune de la terre. L’épine dorsale de l’économie alimentaire de la commune est le yuca, qui est utilisé pour la fabrication du casabe [pain plat], du mañoco [farine] et de la catara [sauce épicée]. Le yuca est cultivé selon des méthodes traditionnelles dans de petites parcelles familiales appelées « conuco », à côté de la canne à sucre, de l’auyama [citrouille], du topocho [petit plantain] et du cacao. Une économie artisanale en plein essor se concentre sur la production de paniers et de meubles en mamure [vigne]. Source : Au Venezuela, comment une commune indigène vainquit le blocus occidental |

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