Le 10 janvier 2025, Nicolás Maduro Moros a pris ses fonctions de président constitutionnel du Venezuela, renouvelant son gouvernement jusqu’en 2031, porteur d’un programme élaboré de longue date avec les organisations populaires. Sans unité, l’opposition compte des secteurs qui ont accepté les résultats des élections, tandis que d’autres allèguent des fraudes et décrivent le gouvernement comme une dictature.
Sur le plan international, la situation est la même. Une majorité de gouvernements reconnaissent Maduro comme président, d’autres non (la plupart de droite, ou de la minorité occidentale). En tant que plus grande réserve de pétrole au monde et pays qui mène un processus politique révolutionnaire depuis 25 ans, le Venezuela divise l’opinion et reste un acteur très important sur l’échiquier géopolitique mondial.
La politique internationale en général, et l’Amérique latine en particulier, connaissent une réalité de polarisation très forte entre les forces de gauche et d’extrême droite. Outre le Venezuela, c’est le cas dans des pays comme le Brésil, l’Argentine, le Chili, la Colombie, le Panama et l’Équateur, par exemple. Dans ces pays, soit l’extrême droite dirige le gouvernement actuel, soit elle parvient à mener l’opposition au gouvernement progressiste du moment, en obtenant au moins 40 % des intentions de vote.
Source : L’investiture de Maduro, l’extrémisme vénézuélien et l’Amérique latine |
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