C’est un nouveau drame pour la biodiversité. Une marée noire inonde la côte nord-ouest vénézuélienne, à Puerto Cabello, dans l’Etat de Carabobo, depuis mi-août, tachant l’eau, le sable et les pierres d’un liquide nauséabond et engluant poissons et oiseaux.
Selon le média vénézuélien El Nacional, la fuite d’hydrocarbures proviendrait de la raffinerie El Palito, toute proche, qui produit environ 146 000 barils de pétrole brut par jour. Mais le chercheur en environnement Eduardo Klein affirme sur le réseau social X que la fuite proviendrait plutôt d’un tuyau d’alimentation de la centrale électrique voisine Planta Centro.
Cette «énorme marée noire» a causé «225 km² de dégâts (37 000 terrains de football !)» a affirmé le chercheur sur le réseau social X le 17 août, accompagnant son post d’images satellites. Le lendemain, le spécialiste se corrige et évalue à «45 km²» la zone touchée par la fuite d’hydrocarbure.
Dans tous les cas, la nappe de pétrole s’étend du golfe Triste aux rives du parc national de Morrocoy, connu pour être un écrin de biodiversité, avec des plages bordées de palmiers et de mangroves abritant des flamants roses, des tortues marines et une grande variété de poissons et de coraux.
El Nacional rapporte que des équipes et des machines de nettoyage sont à l’œuvre sur la côte mais en nombre insuffisant pour contenir les dommages causés à la faune et la flore.
Source : Venezuela : une marée noire s’étend jusqu’aux portes d’un parc national – Libération
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