« Un coup définitif porté à la société civile et à l’espace civique au Venezuela » : les militants des droits humains s’inquiètent de l’adoption par le parlement jeudi de la loi de contrôle des ONG dans le sillage de la réélection contestée de Nicolas Maduro.
Au Venezuela l’opposition continue de se mobiliser contre la réélection du président Nicolas Maduro. Un appel à manifester a été lancé ce samedi, dans le pays et dans le monde entier. Et le pouvoir répond sévèrement. La répression des manifestations a fait une vingtaine de morts, plus de 1.300 personnes ont été arrêtées. Désormais, l’offensive du pouvoir en place est aussi juridique : les députés ont voté cette semaine une loi, très critiquée, de contrôle des ONG.
Les 39 articles de la loi de contrôle et de financement des ONG ont été approuvés à l’unanimité jeudi par une assemblée acquise au pouvoir. Selon les députés, ce texte protège les vénézuéliens de potentielles actions terroristes de la part d’organisations, financées par des forces étrangères, comprendre les Etats-Unis. Mais les principales intéressées accusent l’état vénézuélien de vouloir les dissoudre, car leur discours, critique envers l’autoritarisme des autorités en place, gêne en haut lieu.
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