Après avoir serpenté dans les différentes rues de Caracas, nous avons commencé à voir de plus près l’amoncellement de petites maisons qui peuplent les collines du quartier 23 janvier. Cependant, l’entrée elle-même, avec son arc emblématique, nous annonce déjà que nous sommes devant un monde inconnu, plein de possibilités et de différentes façons de comprendre et de construire une communauté. Nous sommes arrivés à la Commune Socialiste El Panal.
Plusieurs dirigeant.e.s de la commune, organisés en un collectif de quartier appelé Force Patriotique Alexis Vit, nous attendent, nous accompagnent dans une visite et nous expliquent, dans les moindres détails, les multiples questions liées à l’organisation, les projets qu’ils construisent, les avancées, ainsi que les difficultés et les stratégies pour y faire face, toujours sur la base de l’engagement envers la Révolution Bolivarienne.
Nous découvrons tout d’abord une peinture murale qui, inspirée de La dernière Cène, représente les figures les plus importantes de l’histoire du Venezuela et du processus de libération et d’indépendance du pays. Simón Bolívar, en tant que libérateur, apparaît au centre de l’œuvre et il est palpable qu’il est encore très présent dans la construction des significations politiques populaires.
Au fur et à mesure que nous nous enfonçons dans la communauté et dans sa vie quotidienne, nous pouvons constater que de nombreuses personnes, travaillant comme de petites fourmis, apportent des améliorations à l’espace récréatif, ainsi qu’aux maisons. Au point central, où se trouvent des terrains de football en salle, de basket-ball et même de volley-ball, ils nous parlent du travail qu’ils effectuent pour mettre en place une piscine.
Source : L’au-delà des élections : Commune socialiste El Panal. Quartier 23 janvier, Caracas, Venezuela
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