Au début, il y a eu le pétrole. Et Caracas n’en manque pas, puisque le Venezuela dispose des premières réserves d’or noir au monde. À ceci près qu’alors que le pays produisait environ trois millions de barils par jour au milieu des années 90, c’est moins d’un million aujourd’hui.
Les États-Unis, eux, verraient d’un bon œil que le pays sud-américain redevienne un joueur clé du pétrole, à condition que cela ne se fasse pas sous la gouverne du pouvoir chaviste.
D’autre part, à la toute fin des années 90, lors d’un pacte conclu avec Hugo Chavez, Fidel Castro obtint pour son pays un pétrole vénézuélien à prix bradés en échange de l’envoi de milliers de personnels de santé, ce qui sauva en partie l’île de la faillite. Les livraisons d’or noir à Cuba ont fortement chuté, mais elles contribuent au maintien du régime castriste, ennemi juré des États-Unis.
Source : Pourquoi le Venezuela reste un pays clé pour Washington | Le Télégramme
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