«La paix ou la guerre.» A une semaine de l’élection présidentielle vénézuélienne, Nicolás Maduro hausse le ton. Il faut dire qu’après vingt-cinq ans au pouvoir, le chavisme semble n’avoir jamais été aussi menacé par l’opposition. La plupart des sondages donnent le candidat Edmundo González Urrutia, un diplomate à la retraite presque inconnu du grand public il y a quatre mois, largement favori du scrutin avec près de 60% des suffrages et au moins 30 points d’avance sur le président sortant qui brigue un troisième mandat de six ans.
«Le 28 juillet se décide le futur du Venezuela pour les cinquante prochaines années, s’il devient un Venezuela de paix ou un Venezuela convulsé, violent et perclus de conflits», a lancé Maduro à ses partisans samedi 20 juillet lors d’un meeting à Maturín, dans l’est du pays. Depuis une semaine, le dirigeant vénézuélien verse dans une rhétorique de plus en plus menaçante, dessinant un pays qui tomberait inévitablement dans une «guerre civile fratricide», menacé d’un «bain de sang», si son peuple faisait l’erreur d’élire une opposition – dont l’union draine un spectre assez large pour aller des communistes à certaines personnalités que l’on pourrait qualifier d’extrême droite – qu’il accuse à tout bout de champ de n’être qu’un ramassis de «fascistes».
Source : Présidentielle au Venezuela : une fin de campagne sous tension – Libération
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