Le parquet vénézuélien a annoncé vendredi l’ouverture d’une enquête après les déclarations de paramilitaires colombiens affirmant avoir été sollicités pour « déstabiliser » le gouvernement du président Maduro, en quête d’une réélection le 28 juillet.
Dans une vidéo publiée sur les réseaux sociaux, le groupe baptisé « Autodéfenses conquérantes de la Sierra Nevada » assure avoir été contacté pour « déstabiliser le gouvernement de la République du Venezuela », « porter atteinte à l’infrastructure électrique, agir contre le président candidat Nicolas Maduro, agir s’il était réélu en nous infiltrant dans des manifestations et en créant le chaos dans les rues ».
« Le ministère public a désigné le 83e parquet national pour enquêter sur et sanctionner les nouvelles menaces de magnicide à l’encontre du chef de l’État », a écrit sur X le procureur général Tarek William Saab.
« Ils ont été contactés par des membres de l’extrême droite vénézuélienne pour infiltrer un millier d’hommes afin de générer des violences dans les États frontaliers », a dit M. Maduro dans son émission radio.
Cette accusation s’inscrit aux côtés d’autres allégations formulées par le gouvernement depuis le début de l’année à propos de présumés plans conspiratoires de l’opposition, accusée de chercher à commettre des « fraudes » après le scrutin présidentiel.
M. Maduro a également accusé il y a deux semaines son principal rival à la présidentielle, Edmundo Gonzalez Urrutia, de fomenter un coup d’État après que ce dernier a refusé de signer un accord de respect du résultat de l’élection proposé par le pouvoir.
M. Gonzalez a été désigné candidat par la coalition d’opposition à la place de la leader Maria Corina Machado, déclarée inéligible.
Source : Venezuela | Enquête sur un présumé projet de « déstabilisation » de l’État | La Presse
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