Au Venezuela, les attentes sont de plus en plus grandes à l’approche des élections présidentielles prévues pour le 28 juillet. En effet, après une longue période de gouvernement « chaviste » qui a marqué le pays pendant vingt-cinq ans, la possibilité d’un changement politique est palpable. Dans l’incertitude et dans un pays où la polarisation a influencé la dynamique politique et sociale au cours des dernières années, chacun imagine son propre scénario électoral.

Dix candidats sont en lice, mais seuls deux d’entre eux jouissent d’une importante force de frappe électorale : l’héritier de la ligne d’Hugo Chávez (1999-2013) Nicolás Maduro, au pouvoir depuis onze ans et Edmundo González Urrutia, candidat présidentiel de l’opposition vénézuélienne choisi par la Plataforma Unitaria Democrática (PUD) après le retrait définitif de María Corina Machado de la course pour cause d’inéligibilité politique. Cette dernière est la dirigeante de l’organisation politique Vente Venezuela (proposition qui prône le libéralisme économique, un État minimal, un « capitalisme populaire » et le conservatisme) et mobilise le mécontentement populaire en faveur de M. González Urrutia.

Jusqu’à présent, les sondages affichent des résultats particulièrement contrastés quant à la préférence électorale. Certains sondages donnent un avantage de 15 à 40 points au candidat de l’opposition par rapport au candidat du gouvernement. D’autres, présentés par M. Maduro lui-même — décrit comme l’un des présidents les plus impopulaires d’Amérique latine —, lui accordent 55 % de soutien contre 22 % pour M. González Urrutia.

Source : Entre polarisation et persécution, la campagne électorale au Venezuela marquée par une forte mobilisation citoyenne – Equal Times


En savoir plus sur veneSCOPE

Abonnez-vous pour recevoir les derniers articles par e-mail.