Rencontre avec une artiste vénézuélienne à la pratique sensible, qui tisse, brode, bricole, répare la mémoire de son pays.

C’est une histoire de liens qui unit Andrea Moreno à son art. L’artiste vénézuélienne conte ses souvenirs du pays qui l’a vue naître, avant son exil à 17 ans, et son adolescence dans les années 2000. La Galerie du 19M Marseille célèbre son travail à travers une exposition qui court jusqu’au 26 mai 2024 et qui rassemble des artistes, designers et artisan·e·s originaires, pour la plupart, de la cité phocéenne.

Andrea Moreno présente à cette occasion deux œuvres, Tita et La Currundinga, réalisées en collaboration avec l’Atelier Montex. Derrière chacune de ces œuvres se cachent le récit de son histoire familiale et de son enfance, les maillons soudés qui l’enchaînent à ses proches et la vie qu’elle a laissée au pays. Derrière chacune de ces structures fragiles, qu’elle définit comme des “équilibres miraculeux”, se cache sa mémoire fragmentée, composée de souvenirs vifs, délavés par le temps ou oubliés, qu’elle répare inlassablement. Rencontre.

Source : Dans ses céramiques, l’artiste Andrea Moreno tisse son exil et son souvenir du Vénézuela


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