Au cours du XXe siècle, le Venezuela est passé de l’un des pays les plus pauvres d’Amérique latine à l’un des plus riches. En 1970, il figurait parmi les 20 pays les plus riches du monde, avec un PIB par habitant supérieur à celui de l’Espagne, de la Grèce et d’Israël, et inférieur de 13 % seulement à celui du Royaume-Uni.

Le revers de fortune économique du Venezuela a commencé dans les années 1970. À partir de 1974, les réglementations du marché du travail y ont été renforcées à un niveau sans précédent presque partout ailleurs dans le monde, mis à part l’Amérique latine. L’ingérence croissante de l’État dans l’économie et la surrèglementation massive ont entraîné une détérioration constante de la situation de ce pays autrefois riche.

Mais l’exemple du Venezuela montre que lorsque la situation économique s’aggrave, les électeurs peuvent opter pour une solution qui aggrave encore leur situation. De nombreux Vénézuéliens ont placé leur confiance dans le leader socialiste charismatique Hugo Chávez, qu’ils considéraient comme le sauveur qui délivrerait leur pays de la corruption, de la pauvreté et du déclin économique. Chávez, qui a été élu président en 1998, avait de nombreux admirateurs parmi les intellectuels et les partis de gauche dans les pays occidentaux.

Source : Venezuela – Le socialisme du 21e siècle – Contrepoints


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