Selon InSight Crime, l’organisation s’est créée à partir d’un syndicat d’ouvriers qui travaillaient à la construction du chemin de fer d’Aragua et qui en auraient profité pour réaliser plusieurs activités délictuelles, dont l’extorsion de sous-traitants. Emprisonnés à Tocoron, ils auraient continué leurs activités à partir du centre pénitentiaire, en s’alliant avec d’autres groupes criminels de la région.
Le gang a suivi les migrants qui quittent le Venezuela en masse depuis 2018. Il s’est d’abord implanté en Colombie, première destination des Vénézuéliens, puis dans les autres pays où ils sont arrivés, soit le Pérou et le Chili. On signale également sa présence en Équateur, en Bolivie et dans l’État de Roraima, au Brésil.
Dans certains cas, il pourrait toutefois s’agir de bandes d’imitateurs qui reprennent son nom pour se donner plus de crédibilité, précise Charlotte Newell.
Source : Le Tren de Aragua, un gang criminel en pleine expansion | Radio-Canada
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