Le président vénézuélien Nicolas Maduro se prépare aux élections de 2024 en jouant deux cartes: la désescalade avec Washington et la revendication de la région d’Essequibo.
À l’approche de la présidentielle de 2024, Nicolas Maduro veut effacer le souvenir de sa réélection contestée de 2018. Le dauphin d’Hugo Chavez, qu’il a remplacé à sa mort en 2013, était entré en campagne alors que le Venezuela était plongé dans une profonde crise économique et secoué par des manifestations monstres, réprimées dans la violence.
Le scrutin, entaché par des arrestations et des fraudes massives, avait finalement été boycotté par l’opposition. Maduro réélu, le Venezuela se voyait mis au ban diplomatiquement et sanctionné économiquement, notamment par les États-Unis.
Depuis, le président a tenté, sans enthousiasme, de renouer avec l’opposition. Ces négociations poussives ont abouti jeudi dernier à une réintégration théorique des opposants dans le scrutin. La libérale Maria Corina Machado, qui a remporté haut la main les primaires de l’opposition, pourra contester en justice son inéligibilité et peut-être se présenter contre le président sortant.
Source : Nicolas Maduro, entre normalisation diplomatique et nationalisme exacerbé | L’Echo
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