C’est un référendum qui est censé mettre un terme à plus de 200 ans de conflit territorial. Du moins aux yeux des autorités vénézuéliennes… Elles ont appelé la population à voter, dimanche 3 décembre, pour ou contre la création d’un nouvel État vénézuélien, qui recouvre la région de l’Essequibo. Problème : cette éventuelle extension du Venezuela se trouve actuellement sous contrôle du Guyana voisin – c’est en tout cas l’avis de ce petit pays de 800 000 habitants et de la communauté internationale…

« El Esquibo es nuestro »Nicolas Maduro, le président vénézuélien, demande dimanche aux électeurs s’ils seraient favorables à « la création d’un État de ‘Guyana Esequiba’ et à l’élaboration d’un plan accéléré de prise en charge globale de la population actuelle et future de ce territoire ».

C’est devenu une idée fixe pour le dirigeant populiste. « ‘El Esequibo es nuestro’ [L’Essequibo nous appartient], déclare à longueur de discours le chef d’État, qui a pris la tête d’une grande ‘campagne pédagogique électorale’ », raconte Le Monde dans un reportage consacré aux enjeux de ce référendum.

L’issue du scrutin ne fait guère de doute pour le quotidien français qui souligne que le « scrutin se tiendra sans observateur » et que personne n’ose faire campagne pour le « non ».

Source : Le Venezuela se prépare-t-il à faire main basse sur une partie du Guyana ?


En savoir plus sur veneSCOPE

Abonnez-vous pour recevoir les derniers articles par e-mail.