Une petite centaine de proches ou d’anciens prisonniers politiques étaient réunis à Caracas mercredi pour demander à ce que ne soient pas oubliés les quelque 300 personnes restantes derrière les barreaux pour leurs idées au Venezuela. « S’il vous plait, n’oubliez pas les prisonniers politiques, c’est vraiment ce qu’il y a de pire pour eux, l’oubli », a imploré une manifestante.
Il y a quelques semaines, après l’accord signé entre l’opposition et le gouvernement pour pacifier la situation politique dans le pays, les autorités ont libéré cinq détenus politiques. Mais ils sont encore nombreux à être emprisonnés. « John a été torturé. Nous sommes ici pour demander sa libération et pour que soient fermés tous les centres de torture », a dit la mère de John Alvarez, un étudiant détenu emprisonné il y a 63 jours.
Les coups, les décharges électriques et les viols font notamment partie des méthodes de torture que vivraient les prisonniers au Venezuela. Et certains n’y survivent pas, a rappelé Andreina Baduel, évoquant sa famille : « Je suis la fille du général Raul Isais Baduel, mort en détention faute de soins médicaux, et sœur de Josnar Adolfo Banuel, prisonnier politique et qui est dans un état de santé critique ».
Aujourd’hui, ils sont nombreux à être inquiets, car être arrêté au Venezuela signifie craindre pour son intégrité physique ou même pour sa vie.
Source : Venezuela: une manifestation pour réclamer la libération des prisonniers politiques
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