Le Guyana a déposé une motion auprès de la Cour internationale de Justice de La Haye pour empêcher un référendum au Venezuela. Caracas veut l’avis du peuple vénézuélien concernant « les droits inaliénables du Venezuela et de son peuple sur le territoire d’Essequibo » qui est actuellement sous l’administration du Guyana.
Les habitants de la région d’Essequibo sont sous l’administration du Guyana. Ils sont anglophones. Les 160 000 kilomètres carrés de l’Essequibo représentent les deux tiers du territoire de Guyana. Riche en pétrole, en minéraux et de bassins hydrographiques, le Venezuela demande la restitution d’Essequibo depuis des décennies.
Le Guyana affirme que la frontière entre les deux pays a été fixée en 1899 par une cour d’arbitrage. Pour le Venezuela, le fleuve Essequibo est la frontière naturelle entre les deux pays depuis 1777.
La dispute territoriale a été confiée à la Cour Internationale de Justice.
L’annonce du référendum intervient à la suite d’un désaccord vénézuélien autour les droits d’exploitation des blocs pétroliers situés dans l’Essequibo. Le gouvernement du Guyana, par un système d’appel d’offres, a accordé les droits de forages aux compagnies pétrolières internationales.
Le mardi 31 octobre, le Guyana a déposé son recours devant la Cour internationale de justice, un tribunal dont le Venezuela ne veut plus reconnaître la légitimité.
Le Guyana veut que le Venezuela abandonne la formulation actuelle du référendum et la suppression des questions 1, 3 et 5.
Selon les juristes guyaniens, le Venezuela n’a pas le droit de proclamer sa souveraineté sur les territoires de l’ancienne colonie, Guyana britannique, définis dans la Décision arbitrale de 1899.
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