L’histoire des relations diplomatiques entre la Chine et le Venezuela a commencé en 1974, lorsque des relations diplomatiques formelles ont été établies et que l’existence d’une seule Chine a été reconnue par Caracas face aux tentatives séparatistes soutenues par l’Occident de certains secteurs politiques et économiques de Hong Kong et de Taïwan. Pour Nicolas Maduro, le passage des relations formelles nouées en 1974 au niveau actuel a commencé avec la visite du Président Hugo Chávez en Chine en octobre 1999, porteur de la vision d’« équilibre du monde » de Simon Bolivar, et n’a cessé de se renforcer ensuite, notamment avec la visite du Président Xi Jinping à Caracas en juillet 2014. Cette coopération a été freinée en 2018, lorsque les sanctions et le blocus occidentaux ont torpillé la fluidité de la coopération entre les deux pays. Dans cette étape, « douloureuse et difficile, d’une économie de guerre » – plus de 900 mesures coercitives unilatérales, tout un système étanche de blocus financier, bancaire, pétrolier par lesquels les États-Unis et l’Union Européenne ont fait perdre à l’État vénézuélien 99% de ses revenus -, « le Venezuela a pu compter sur l’aide de la Chine. Quand, par exemple, l’UE et les USA ont bloqué l’accès du Venezuela aux médicaments et aux vaccins pendant la pandémie, la Chine a envoyé son vaccin VeroCell qui a permis de protéger le peuple vénézuélien ». Et quand l’Occident a empêché le Venezuela d’exporter son pétrole, c’est encore la Chine qui a ouvert son marché au brut vénézuélien.
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