Les négociateurs et les représentants du Venezuela s’opposent à la vente aux enchères, ordonnée par un tribunal, d’actions d’une société mère du raffineur de pétrole Citgo Petroleum, afin de payer les créanciers qui réclament plus de 10 milliards de dollars à la suite d’expropriations et de défauts de paiement.

Une vingtaine de créanciers ayant obtenu des sentences arbitrales ou engagé des poursuites contre le Venezuela et sa compagnie pétrolière publique PDVSA ont demandé lundi à un tribunal fédéral du Delaware d’enregistrer leur dossier afin de pouvoir participer à la vente aux enchères prévue en octobre. La vente aux enchères donne la priorité à la date de dépôt des réclamations.

En tenant compte des intérêts et des frais, les créances collectives de sociétés telles que Crystallex International, ConocoPhillips, Tenaris SA et Exxon Mobil pourraient dépasser la valeur marchande de Citgo, le raffineur américain détenu par le Venezuela, qui a récemment été estimée entre 10 et 13 milliards de dollars.

Les conseils d’administration qui supervisent Citgo depuis que l’entreprise a rompu ses liens avec sa société mère, PDVSA, dont le siège est à Caracas, ont cherché en vain, depuis l’année dernière, à négocier des paiements avec certains des plus gros créanciers.

Source : Le Venezuela rejette la procédure de vente aux enchères qui pourrait conduire à l’éclatement de Citgo


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