Une jeune fille a été amputée d’une jambe après une morsure de serpent au Venezuela : on lui avait pourtant administré un anti-venin, mais sa famille a décidé de lui injecter en plus de l’urine de cerf, un « remède maison »…
L’ONG Vivarium Foundation veut lutter contre l’ignorance et les soi-disant « remèdes » tels que l’urine de cerf, la pulvérisation d’essence sur la plaie et autres « cocktails », mais surtout venir en aide aux nombreuses victimes de morsures de serpent dans le pays en proie à une crise économique chronique, au système de santé défaillant.
« Morsure (sur) la jambe gauche avec œdème sur le membre inférieur gauche, 06H40 du matin »: Alexander Puerta, 53 ans, du service d’assistance téléphonique aux victimes de morsures passe des heures à répondre aux appels à l’aide.Il demande d’éventuelles photos du serpent afin d’identifier l’espèce, et pose des questions pour écarter les fausses alertes ou les cas de morsures de serpent non venimeux, avant d’activer un protocole d’intervention.
Si l’urgence est réelle, il fait le lien avec les autorités sanitaires locales, consulte des médecins ou aide à localiser les hôpitaux les plus proches disposant d’antidotes.
Source : Venezuela: serpents, pénurie d’antidotes et ignorance – Sciences et Avenir
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