Les familles de 33 hommes LGBTQI+ arrêtés dans un local privé, au Venezuela, ont manifesté mercredi pour réclamer leur libération en criant « il n’y a pas de délit ! », devant les portes d’un tribunal de Valencia, dans le centre du pays.

Selon la presse locale, les interpellations se sont produites dimanche après-midi lors d’une « fête sexuelle ». Les militants ont dénoncé une « persécution » et une « criminalisation de l’homosexualité ». Les autorités ne se sont pas prononcées.

L’audience de présentation au tribunal était prévue mardi, mais elle a été reportée vers minuit. Et mercredi, en milieu d’après-midi, elle ne s’était toujours pas tenue.

Des avocats ont estimé que les arrestations ont pu se faire sous le délit d’« attentat à la pudeur », qui vise les actes obscènes en public et peut entraîner des peines de trois à quinze mois de prison. Ils nient en l’occurrence ce délit et affirment que le coup de filet s’est fait sans mandat, et réclament dès lors la libération des 33 hommes.

« Ils ont été arrêtés illégalement dans une enceinte privée […], ce qui viole leurs droits », a dit le militant Eduardo Franco. « Il n’y a aucun type de délit ».

Source : Venezuela | Quelque 33 personnes LGBTQI+ détenues, leurs familles manifestent | La Presse


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