«Comme on voudrait faire partie d’eux !» s’exclame Carmen, émue, en sortant du Théâtre National à Caracas où, grâce aux amis cubains et au Festival Internacional de Théâtre Progressiste du Venezuela, la Companhia do Latão présente « O pão e a pedra« . Dans la nation bolivarienne – où le théâtre et le cinéma peinent encore à interpréter la révolution, Sergio De Carvalho (1) apporte la bombe du théâtre épique avec ses personnages subtils, contradictoires donc transformables. La pièce étudie le moment politique où les travailleurs du secteur métallurgique – la plupart nordestins enrôlés par les multinationales – organisent la grève de 1979. Sergio écrit et montre cette histoire populaire du point de vue des travailleur(ses) : l’assemblée de 70 milles ouvrier(e)s, la répression policière, les luttes entre l’ancien et le nouveau syndicalisme (avec la voix off du jeune Lula négociateur), la gauche étudiante, les églises progressistes capables d’organiser le monde du travail.
Source : Le théâtre politique brésilien à la rencontre des vénézuéliens. | Venezuela Infos
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