La nuit tombe sur Maracaibo, cette ville pétrolière de deux millions d’habitants de l’ouest vénézuélien située à quelques encablures de la frontière colombienne. À l’hôpital central, un bâtiment d’architecture coloniale qui fut l’un des hôpitaux les plus modernes du continent lors de sa fondation en 1860, c’est l’heure à laquelle débute un cauchemar éveillé. Celui de la violence.

L’hôpital est gardé par des officiers de la milice bolivarienne, une organisation militaire de quatre cent mille « gardiens de la révolution », véritable police politique qui traque les opposants. Ils surveillent les entrées et les sorties en fouillant systématiquement les sacs des visiteurs. Il n’est pas rare que les assassins pourchassent leurs victimes jusqu’à leur lit d’hôpital.

Source : Chaos sanitaire au Venezuela – La Croix


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