N´en déplaise aux ténors de l’industrie médiatique, il n´y a pas de mourants de faim à chaque coin de rue, pas de clochards ni mendiants. Les gens vont et viennent, affairés par leur train-train journalier. La crise et la guerre économique ne sont pas palpables dans l’espace public. La vie semble continuer en toute tranquillité.

J´ai rendez-vous avec Enrique. Je l´attends à la Indiecita, situé dans une rue adjacente à la place Bolivar. C´est un café populaire qui sort tout droit des années 70. L’esthétique et la décoration n´ont jamais été modifié et nous renvoient à un autre temps : celui du boom pétrolier et de la Venezuela saoudite. Dans un coin, un tableau datant de cette époque. On y voit des hommes et des femmes buvant et faisant la fête, au cœur d´un paysage qui rappelle la région pétrolière du Zulia. Au premier plan, cinq barils de pétrole sont échoués, à quelques mètres de la table ou la fête se déroule.

Source : Venezuela 2016 et 2017 : le calme après la tempête | Investig’Action


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